A circonstances exceptionnelles… délai exceptionnel !

Certes, les délais ne jouent pas en notre faveur, mais tout vient à point à qui sait attendre et il parait que plus on attend, mieux c’est…

Par précaution, veuillez cependant prendre en compte les disclaimers du dernier résumé.

 

Le weekend du 15-16 juin (à peine hier à l’échelle de l’humanité, à peine une seconde à l’échelle de la planète), les Green & Gold version féminin avaient rendez-vous avec l’histoire Histoire à Lyon pour la phase 1 du Championnat intergalactique du monde de France (la seule et l’unique phase pour le BAT car trop de chances de briller risqueraient de nous monter à la tête).

Après quelques heures dans les embouteillages, les aires d’autoroute, les stations-service, les champignons, les stations-services-champignons, une bonne nuit de repos attendait les joueuses avant d’affronter les matchs du weekend.

 

Depuis des mois, le BAT avait travaillé ses plus beaux swings, peaufiné sa meilleure défense,  révisé ses gammes et relooké ses coachs pour cet événement tant attendu ; le moment était donc venu de les mettre en pratique : exit la marinière, bonjour le short vert.

Et la pratique fut là : deux victoires, deux défaites, des traces de bronzage limitées à mi-cuisse mais surtout quatre matchs d’apprentissage (et de bonnes leçons pour l’année prochaine dont prendre des tongs pour éviter la marque des chaussettes).

 

La première équipe à se frotter au BAT était les Grizzlys de Grenoble.  Et là, autant dire que ça a commencé fort, on n’est pas des patates : rien de tel qu’un triple jeu d’entrée pour mettre la pression ! Après ça, et même si « il ne faut pas brûler la peau de l’ours avant de l’avoir vendue » ©Abdeslam Ouaddou (footballeur du stade Rennais – meilleure justification possible), il restait « juste » à assurer l’attaque et à continuer sur cette lancée en défense.

On se rappelle plus trop mais c’est globalement si qui a du se passer dans l’ensemble. Une belle occasion de dérouler du beau jeu et travailler la concentration. Une seule manche sans point inscrit : les connaisseurs du BAT sauront de laquelle il s’agit… Au final, 8 – 1 pour le BAT en cinq manches.

 

Après le déjeuner diététique –oui, les frites constituées à 95% de pomme de terre qui est un sucre lent, et donc l’ami des sportifs – le BAT rencontrait les héroïnes locales de Bron. Une bataille sans merci s’engage sur plusieurs tableaux : impressionnantes au chant, il restait à voir leur talent sur le terrain. Le BAT commence bien en menant en fin de première manche ; mais se fait vite rattraper dès la troisième manche et les six points inscrits par Bron. Une fois n’est pas coutume, les quatrièmes manches ne réussissent pas au BAT, elles subissent cette fois un triple jeu ; un prêté pour un rendu, ça c’est fait. Les Green & Gold se ressaisissent en cinquième et sixième manche, et profitent de la baisse de régime de leur adversaire. Comme dirait Leboeuf dit « le poète », « il fallait débloquer la situation… et c’est ce qu’a fait Chacha » : mademoiselle enchaîne les triples et les RBI sous les acclamations. Finalement, Bron se relance en sixième et s’impose 13 à 11 en cours de septième manche.

Match acharné sur le terrain comme sur le banc, si les muscles s’en souviennent encore, les cordes vocales aussi. Mais au jeu de la concentration et du physique, c’est apparemment Bron qui gagne. Et le BAT qui apprend pour l’avenir. Au final, et comme souvent notre ennemi c’est nous, il va bien falloir qu’on trouve un de ces 4 où enterrer la hache de guerre.

 

Heureusement, même si le BAT est toujours sérieux – surtout en championnat de France – les bières et jus de fraise post-matchs étaient autorisés et la pizza italienne et les « pènes » de la charmante zone industrielle de Saint-Priest chaleureusement accueillies !

Puisque c’étaient les championnats de France et que le BAT est toujours sage et que la police règne, nous tairons des événements (évidemment faux) qui pourraient inclure des pancartes et des représentantes de l’ordre…

 

Le lendemain, le BAT avait un gros programme : les vice-championnes de France de Meyzieu et le BCF.

 

Meyzieu a rappelé qu’elles étaient effectivement vice-championnes de France, mais le BAT s’est tout de même battu sans décourager.

« Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est qu’elles pensent qu’on va leur jeter des sardines » ©Eric Cantonna (NDLR : autant de rapport que pour le mal de genou mais on avait vraiment envie de la mettre celle là… le contexte initial est tout aussi à propos btw), et voilà le BAT qui réussit à inscrire 4 points, mieux que les autres équipes !

Si la rise de la lanceuse adverse en a laissé plusieurs sans voix (ou sans hits) et lui a offert plusieurs K, les verts & jaunes n’ont rien lâché. Comme dirait Hakkinen (conciliant), « pour faire un bon vainqueur, il faut être un bon perdant » ; score final : 11 – 4.

 

Pour conclure ce championnat, quoi de mieux que de rencontrer ses voisines Orange & Bleues sur un nouveau terrain ? (parce qu’« On doit jouer à domicile comme à la maison » ©Djamel Abdoun -inconnu nantais- bien entendu).

Quelques litres de crème solaire plus tard, c’était donc parti pour le derby qui fait rêver toute la France. Et pour son dernier match, le BAT a de l’énergie et de l’envie à revendre, afin de finir ce championnat sur une bonne note.

Dès la première manche, après avoir encaissé un point, le BAT ne marque pas un point, pas deux, pas trois mais sept ! Les foules se lèvent, les tours de line-up s’enchaînent. Et c’est là que ça devient dur. Car mener c’est bien, mais gagner c’est mieux. Le BAT reste concentré et conserve son écart. Mais puisque la quatrième manche approche, et que la quatrième manche n’est pas l’amie du BAT, le BCF profite d’erreurs et de hits pour inscrire 5 points. Mais le BAT  a trop souvent craqué en quatrième et décide que le changement c’est maintenant. La tension est à son comble, « surtout dans ces dernières minutes, où les minutes s’égrainent et deviennent de plus en plus courtes »©Rémi Garde (maître du temps)… Mais les BATiennes n’écoutant que leur courage et les indications des scooteuses de folyyyy du bord du terrain s’accrochent et finissent par remporter le match 13 à 10.

 

Et pour finir :

 Le BAT ce week end, il était 21 ; Un grand merci à nos scoreurs et arbitres qui ont bravé le soleil pour nous soutenir, à nos coachs à qui la collection été va drôlement bien… Mais surtout aux 17 filles qui n’ont peut-être pas toujours gagné l’affrontement sur le terrain mais dont les cordes vocales se sont bien chargées de faire savoir qu’il allait dorénavant incontestablement falloir compter avec le BAT dans le softball français.

Alors certes, « un petit qui saute va toujours moins haut qu’un grand qui saute » © Guy Roux (la logique à l’état pur), certes. Mais le BAT, il a beau pas être très grand (surtout en infield), on se dit que s’il s’accroche, s’il travaille et s’il prend toujours autant de plaisir à jouer en équipe, c’est le record du saut à la perche qu’il peut viser !

La team Com(pétition)

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