Be Hey Tea, c’est Parti !

C’est en terre Viking, et plus précisément à Chalon-sur-Saône, jolie bourgade bourguignonne de 45000 habitants, que les Glamour & Graciles BAT girls se déplaçaient ce week end sur les traces de Charlotte-Anne de Chanlecy (épouse de D’Artagnan), Nicephore Niepce (Inventeur de la photographie) et autre Florent Pagny (Révolutionnaire Patagonien) en direction de la Lady’s Cup (La Coupe de la Femme, autrement dit, THE tournoi de Princesses), ayant tout de même renoncé à des goodies verts et jaunes novateurs.

Après un trajet plus ou moins long (selon le modèle de carrosse emprunté : ancêtre du char Leclerc à essuies glaces manuels pour certains, speedy hot magenta pour d’autres) – laissant le temps aux créatives de peaufiner les chorés – c’est au fameux Campanile, repère de toutes les célébrités sur le déclin et des amatrices d’uniformes que le BAT tente, plus ou moins en vain, de fermer l’œil quelques heures avant le début d’un tournoi de haut vol

Ouhla, deux longues phrases pour commencer, on en a déjà perdu 4 (soit trois quarts de notre lectorat) le 1,33 restant va falloir s’accrocher.

Réveil musculaire oblige (non, ce n’était pas une blague réservée au trentenaires), la salle de petit déj’ du Campanile est envahie dès 7h30 par les green peas, comme disait une autre Barbie à l’époque.

Si Chalon jouit d’habitude d’un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids, une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons et des précipitations assez hétérogènes sur l’année (le mois de mai étant le plus pluvieux de l’année), ce samedi de septembre était bel et bien placé sous le signe de la pluie (note pour plus tard – ne pas y passer en mai).

# Pendant ce temps là, à Veracruz, on teste la Croix Rouge, ses pansements à ampoules et ses techniques de réparation de pouce (non, on ne balancera pas de noms)

C’est donc sur un terrain lourd, particulièrement glissant et boueux que le BAT entame son tournoi contre l’équipe locale. Une heure et demi sous une pluie que nous qualifierons d’Ermontoise, et qui n’épargne rien ni personne, et surtout pas les water boys & scoreurs qui sont congelés, ni le coach de 3 qui décidément, aurait du mettre son ciré en plus de sa marinière. Heureusement certaines ont prévu leur k-way mexicain, leur polaire péruvienne, leur bonnet canadien (« au Canada, c’pô l’même froid là t’sais », parait-il), voire leurs tongs pour les plus audacieuses. Heureusement aussi, Dieu avait une serviette et beaucoup de bonne volonté pour essuyer, toujours de bonne humeur, les balles détrempées d’une lanceuse un poil capricieuse (qui abusait parfois un peu de ses talents d’essoreur…).

Week-end sous le signe des tests, de la construction et de la découverte, c’est une configuration originale, jamais vue et pleine de surprises, qui voit l’éclosion, que dis-je, l’explosion d’une nouvelle star de la 3èmebase, un grand bravo à Mme. Barrée Turner qui impressionne dans son rôle d’improvisation.

Pour le reste, c’est un pitching impeccable, une Pokipok en véritable couteau suisse qu’on peut mettre partout même en Une, un banc dont la voix et l’énergie n’est pas refroidie d’un poil malgré l’humidité ambiante, et des frappes qui ressemblent plutôt pas mal à des hits. Première victoire pour le BAT face aux valeureux Vikings, hôte du tournoi.

L’analyse d’après match : «  On s’est senti voler des ailes dans ce match. La configuration test a bien évolutionné, et a rendu le match très allaitant. On a su redorer le Blouson du BAT, celui en cuir avec le chien. »

# Pendant ce temps là, Caracas, c’est l’heure des pieds froids, du plateau repas froid et des frites chaudes (ben non, tout peut pas aller de travers non plus).

Un petit tour à San Francisco plus tard et c’est reparti pour le second match de la journée contre les Outlaws de Strasbourg. Nouvelle configuration pour un nouveau match… Les Outlaws nous montrent dès le début du match qu’il va falloir y mettre les formes, sinon ce sera le débordement assuré… mais c’est sans compter les diving catch des unes et les jolies frappes des autres que les vertes et marrons   s’imposent dans cette rencontre. Mais comme c’était sur la digestion, on se souvient plus trop des highlights de cette rencontre. Seconde victoire pour les Green and Gold.

L’analyse d’après match : «  On a eu du mal parfois, On a tendu une fois la gifle, mais on n’a réussi à pas attendre la deuxième. Maintenant qu’on a gagné, faut qu’on sourisse un peu. »

A peine 5 minutes pour essorer leurs chaussettes (et pour retourner à San Francisco bien entendu), que les Green Peas repartent pour le dernier match de la journée, face aux redoutables Grizzlys de Grenoble. Compte-tenu des températures polaires, on comprend que Jean-Jacques ne veuille pas enlever sa veste pour faire la roue ; le BAT est néanmoins obligé d’enlever son warm-up pour mouiller le t-shirt et s’en aller frapper. Les attaques sont consistantes (oui oui, consistantes) des deux côtés, mais c’est sans compter nos longs entraînements aux Bunts qui désorganisent la défense Grenobloises et permettent aux Parisiennes de prendre l’avantage. Malgré la fatigue de la journée qui commence à se faire sentir dans les (longues jambes) du BAT, quelques « Go Diamond Go » et figures artistiques plus tard, c’est une troisième victoire pour les Green and Gold.

L’analyse d’après match : «  On a eu du mal parfois, On a tendu une fois la gifle, mais on n’a réussi à pas attendre la deuxième. Maintenant qu’on a gagné, faut qu’on sourisse un peu. »

# Pendant ce temps là, à Woodstock, les Mooritz (nan pas les Maurice, nan) remplacent Ottawan dans la tête de tous (et dieu sait que c’est pas facile), et enflamment le dance floor. La foule est déchainée, et on se demande ce que fait la police quand on voit que certain(e)s peuvent impunément jeter les affaires des autres à la poubelle (et après on comprend, elle prend aussi un malin plaisir à rouler les gens dans la boue).

Soirée tranquille sans histoire et sans after au Buffalo, on retiendra tout de même qu’il semble que ce soit THE place to be pour un samedi soir bourguignon, mais qu’il ne faut pas commander trop de garnitures.

Après quelques parties de jambes en l’air (pour faire circuler le sang voyons, pas de mauvais esprit), après des heuuuuures d’attente pour certains qui s’ennuient ferme parce qu’ils sont réveillés avant les autres, mais après quelques très beaux perfects matinaux (on vous l’a dit, tout peut pas aller de travers non plus), et un sèche cheveux magique, le BAT rechausse les crampons, toujours à la pointe de la classe et de l’élégance en cette période de Fashion Week (on notera le style canadien toujours avant-gardiste… et encore, on voit pas toutes les couches).

#Pendant ce temps là à Santiago, les traje de luz sont de sortie et le soleil est revenu pour le dernier match du tournoi contre des Suisses (qui sont pas si petites soit dit en passant). Un petit air de finale pour cette rencontre.

Ce match, le BAT le joue comme il a choisi de le jouer, en configuration de test toujours et avec tout le monde sur le terrain. Alors bien sûr, contre une lanceuse qui lance plus vite, le swing se fait moins en version easy-move, et les points plus difficiles à construire. Les BAT-girls prennent quand même l’avantage dans ce match serré, grâce à une batterie qui parvient à contenir les grosses frappeuses trans-alpines. Mais malgré toute son envie et sa volonté, malgré un banc chaud comme la braise et échauffé comme jamais (on le dit, on le répète, interdiction de couper du bois et de faire du feu), les petites erreurs accumulées coûtent la victoire au BAT dans une dernière manche qui voit les Suisses (qui ne lâchent rien) repasser devant. Score final 5-4 (ou 6-4, whatever).

Une défaite donc sur ce match, qui fut pourtant sûrement le meilleur du tournoi… mais dont à n’en pas douter, le BAT tirera le meilleur.

L’analyse d’après match : «  Chacun prechera pour sa propre paroi, c’est indéniable, mais c’était avant tout un match intéressant.»

 

C’est quand même le cœur un peu gros (si-si, racontez pas des cracs, on a bien vu qu’y’en avait qui avaient des poussières dans les yeux et des crampes aux mâchoires à la fin du match) que le BAT s’étire, et entonne une dernière danse (parce que même dans la défaite, le BAT reste d’accord, et complètement tendance)

#Pendant ce temps là, à la Roseraie Saint Nicolas, on fait la roue, l’avion, on boit des bières et c’est la remise des prix :

  • Les Green and Gold in white vont chercher l’or pour ce premier tournoi de la saison et cette toute nouvelle équipe ; « Paris is magic », et c’est pas nous qui l’avons dit (mais on l’a soufflé très fort !)
  • Et, comme (presque) d’habitude et comme dirait la compagnie créole, notre mad’moiselle Valérie reçoit tous les honneurs qu’elle mérite pour sa prestation du week end au pitching ; Encore bravo mademoiselle, mais comment veux-tu qu’on progresse en défense si tu nous laisses pas jouer ?

Bref, tout ça pour dire que c’était un week end comme on les adore et qu’on a envie de remercier la terre entière de nous avoir permis d’être ensemble (sauf Christophe Mae bien entendu), et plus particulièrement :

  • Les Vikings, les Mooritz, la buvette et sa tireuse à bière (bien évidement) ainsi que  tous ceux qui ont contribué à l’organisation
    de ce tournoi (sauf la météo),
  • Les coachs ; même s’ils n’ont pas encore trouvé leurs styles, ils ont fait l’effort de porter des culottes et d’enfiler leurs baskets, et ils nous feront toujours rire à appeler monsieur les madames
  • les scoreurs qui ont bien bossé, mais qui n’ont pas fait que ca, soyons clair (d’ailleurs, toi qui porte des chaussures bleus et maillots à moitié blanc, à moitié noir (mais mélangées, les deux couleurs) si tu te reconnais dans cette description… tu gagnes un scoreur)
  • les arbitres, sans qui, rappelons-le, nous ne serions pas grand-chose, ou alors sans qui nous serions parfois obligées de pratiquer le krav-softball-kwendo pacifique.
  • les water-boys qui ont supporté le froid (et nous accessoirement) pendant tout un week end…
  • une mention spéciale pour toutes celles qui ont géré de main de maitre la logistique pour nous permettre d’arriver à destination (et de dormir, et de manger),
  • L’eau chaude des robinets de San Francisco qui nous a permis de récupérer nos mains entre 2 matchs, et de se brûler le cuir chevelu avant de reprendre la route
  • Ottawan, la compagnie créole, Carly Rae Jepsen et Richard Cocciante sans qui nous ne serions rien.
  • Un grand merci, pour conclure, à l’eau d’exister et l’acide lactique de s’éliminer.

Tout ça pour dire aussi que bien entendu, on a du oublier d’écrire des milliers de trucs, mais qu’à n’en pas douter, ils sont autant restés dans vos mémoires que dans les nôtres (mais quand même plus dans la mémoire de certains que d’autres, là encore, on ne citera pas de noms) ;

Tout ça pour dire enfin qu’il va y avoir plein de belles pages à écrire sur ce blog cette année et les suivantes, avec cette équipe qui se crée, qui se cherche encore un peu, mais qui, à n’en pas douter ne tardera pas à se trouver !

Reste une seule question : On r’met ça quand ?

La Team (Dé)Com(gelée)

 

L’analyse d’après rédaction : « Une team Comm aussi dévolue, sans vouloir les caresser dans le bon poil du dos, Ca forge le respect. Alors qu’elle pourrait vendre quiconque en pâturage aux médias, faut arreter de les payer au lance pierre, sinon ca va finir en queue d’boudin… »

 

4 Replies to "Be Hey Tea, c’est Parti !"

  • comment-avatar
    Pok 66
    24 septembre 2012 (21 h 07 min)
    Reply

    Oh Yeah !
    Good job girls !

  • comment-avatar
    Prisca
    24 septembre 2012 (21 h 07 min)
    Reply

    Nice !

  • comment-avatar
    le scoreur
    24 septembre 2012 (21 h 07 min)
    Reply

    Ah la catcheuse aux chaussures bleues… (soupirs)

  • comment-avatar
    Marine
    24 septembre 2012 (21 h 07 min)
    Reply

    C’est beau, c’est clair, c’est précis, c’est limpide… c’est la team’com quoi ! Graciasss chicass !


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