D’accord, on n’est plus lundi… ni mardi d’ailleurs (ni mercredi, ni jeudi, … bref, vous avez compris le concept). Mais trève de procrastination (attention, 5 syllabes, ça pique en début de résumé), il parait qu’il est encore temps de dire 3(00) mots de ce dernier week end green and gold… et surtout il est impératif de le faire vite avant que les mémoires soient trop abîmées par les divers vices de notre société contemporaine.
Un week end berruyer qui a commencé bien (trop) tôt pour le BAT, avec des stratégies de départ finement élaborées par voitures : départ quasiment la veille pour certaines qui voulaient être sûres de récupérer les meilleurs chambres (ok, ok, c’est fair play), départ à 6h56 (et non 7h04) pour d’autres, répondant avec discipline aux instructions militaires.
Bref, quoiqu’il en soit, tout le monde était parti bien avant le chant du coq.
C’est donc 2h35-avec-10-minutes-pas-plus-de-pause-3C et quelques 52 reprises des poetic lovers plus tard (Pok, c’est la dernière fois que tu demandes à Xavier de nous le passer en boucle, hein) que le flamboyant (non, non, ce serait mentir, il n’est que 9h45, ne l’oublions pas) BAT se retrouve dans le haut lieu sportif du Berry.
Même pas le temps de faire le tour du propriétaire (certains ne savent d’ailleurs toujours pas comment retrouver le gymnase à partir des hall(e)s), qu’il faut déjà sortir les slidings et autres habits de lumière pour un premier match contre les Falcons locaux.
Il est 11 heures, et comme à son habitude le BAT qui n’est pas matinal a passablement mal… Surtout contre cette équipe berruryère dont les rangs ont été renforcés par d’excellentes joueuses clermontoises (comme quoi, il n’ont pas que le rugby et le saint nectaire en Auvergne…). Début de match difficile jusqu’à c’que notre Sharon Stone de pitcheuse se mette définitivement en route, permettant à une solide défense de faire les morts les uns après les autres.
Première victoire donc, pour ce qui est du score, faut demander à la spécialiste.
Second match contre La Force (je sais plus trop pour l’heure mais ce qui est sûr c’est que c’était après le MacDo). Le BAT n’est pas du matin, mais n’est pas du midi non plus et connait encore des débuts difficiles. Il semblerait que l’abus de ronaldine annihile le potentiel électrochimique des récepteurs sensoriels liés à la pratique du bâton, bref, rien de glorieux, et malgré toute la volonté de nos pitcheurs, les Green and Gold connaissent leur première défaite. Les intéressés diront qu’il s’agissait de se mettre bien avec cette équipe qu’on aimerait bien revoir autour du 14 juillet ; les objectifs affirmeront qu’on aurait pu mieux faire mais qu’ils nous ont pas fait de cadeaux en face (surtout la Présidente).
Chacun se fera donc son opinion, mais pour ce qui est du score, faut demander à la spécialiste.
Prochain match contre les loups garous, et là, on a envie de dire que c’est pas la même limonade. Contre cette redoutable équipe d’île de France, le BAT sort la grosse artillerie batterie. Une fois n’est pas coutume, la loi de la jungle est renversée et le bull terrier prend le dessus sur le lycanthrope ([li.kɑ̃.tʁɔp]).
On se souvient plus trop des détails, par contre, pour le score, vous demanderez à la spécialiste.
On termine contre les baseballers limougeauds, avec un match gagné à la guerre psychologique avec des copains ermontois venus grossir les rangs des supporters : non mais, on casse pas impunément du BAT (et surtout Charlotte).
C’est laborieux, on se fait éliminer bêtement en attaque par cette équipe agressive, mais les white and gold (et oui, ya eu du striptease d’entre 2 matchs, et vous n’étiez pas là) sortent la tête de l’eau et remportent la victoire sur un score à demander à la spécialiste.
Fin de journée et douche bien méritée pour tous, c’est l’heure de la ratatouille, du yaourt pour le calcium et du quart litre de rouge que quand y’en a plus, y’en a plus. C’est aussi l’heure de la découverte de la vie nocturne de Bourges, ville de toutes les tentations (mais pas des soirées déguisées… et pourtant y’en a qui étaient prêtes). Sous les conseils locaux, le BAT double la fréquentation d’un petit pub d’amateurs de sport (et de sportifs amateurs).
La playlist, avant-gardiste comme on l’aime (U2 vient d’arriver à Bourges) délie les langues (à moins que ce ne soit la bière) et exacerbe les talents de négociateurs (tout le monde a réservé son 14 juillet, Madame la Présidente).
Il est déjà l’heure du couvre feu, de se rendre compte qu’on n’a pas de bip et de garer la voiture dans les quartiers chauds de la banlieue berruryère pour retrouver les cellules chambres glaciales.
Il est 8h nouvelle heure, le BAT a bien dormi eu froid et a 10 minutes pour déjeuner (les adjudantes veillent) avant un premier match contre Nogent.
Un match improbable, qui restera dans la tête de tous et surtout d’une certaine, mais qui, largement aidé par un pitching de folyyyy voit une nouvelle victoire du BAT qui accède donc aux demi-finales.
C’est pas parce qu’on est dimanche que les choses changent : demandez à la spécialiste.
Ermont, Ermont, Ermont… A n’en pas douter le match le plus fou du week end contre cette équipe qu’on apprécie drôlement.
Si (et on aurait envie de dire, comme d’habitude) les choses avaient mal commencé, c’est sans compter sur la force de caractère canadienne, forgée dans les températures extrêmes et les environnements féroces (c’est ce qu’ils disent dans croc blanc en tout cas) qui permet de retrouver la zone de strike. A partir de là, tout se renverse, jusqu’à l’égalité au score. Dernier passage au bâton pour le BAT qui voit Kevin arriver sur base. Haut de line up, c’est le moment que choisit notre gaucher préféré pour sortir son meilleur bâton sa plus belle frappe et permettre à son coéquipier de devenir l’un des héros du match !
Quelle est belle cette victoire ; On retrouve l’engouement populaire des meilleurs matchs de 1998 : « On est en finale, on est en finale, on est, on est on est en finale ».. on en aurait presque les larmes aux yeux !
Avec toute cette ferveur populaire, je sais pas si la spécialiste se souvient du score, vous lui demanderez.
Finale contre le BCF : le public et les fans de Kevin sont au rendez-vous dès l’échauffement, la confrontation s’annonce aussi tendue que le tanga de Raphaël.
On a beau pas être des patates, avoir envie de tous les fritter, y’a pas à dire, on n’arrive pas à frapper. De leur côté l’expérience parle et envoie de la purée ; ils se détachent…Conclusion : on perd des fois le dimanche !
Pour le coup, je connais le score, mais je vous laisse quand même le demander à qui vous savez.
Bref, une deuxième place qui a tout de même une saveur incontournable compte tenu de la toute jeunesse de cette équipe et de l’ambiance du week end ; Un podium qui ferait même frissonner les papilles (et non pupilles) de plaisir tellement elle laisse présager de bonnes choses !
On notera pour finir :
– que certains Rookies (non, n’insistez pas, je ne citerai pas de nom) se shootent au spasfon, à l’immodium et au smecta… mais que ça leur réussit plutôt bien vu leur prestation du week end : un grand bravo Marine pour ces premiers matchs,
– qu’il y a eu des homeruns plein de testostérone, malheureusement, si on se souvient encore à peu prés qui, on sait plus trop comment ni contre qui (promis, j’arrête le dissolvant),
– que les pticheuses ont vraiment l’air d’avoir pris leur pied, photo à l’appui :
– qu’une star est née au scorage… Un grand merci donc à notre scoreuse de choc, qui malgré le handicap (et je ne parle pas du bras) a réussi à retranscrire toutes ces rencontres en séries de signes complexes (vous saurez à qui demander les scores)
– que Pokipok et Priscette n’ont de ridicule que le nom et savent mener une équipe à la baguette… et l’amener à son meilleur niveau grâce à un coaching juste et efficace
– que passionnément, qu’il faut aller doucement et prendre notre temps mais que le BAT a une bien belle histoire à écrire !
Vivement, vivement les nouvelles aventures !
La team Com'(plêtement foutue du cerveau)
Pok66
3 novembre 2012 (17 h 18 min)
Aux petits oignons merci !