Etant donné que notre existence n’est autre qu’un enchainement ininterrompu d’évènements tous plus incroyables les uns que les autres, vous nous pardonnerez certainement le délai et les imperfections du résumé ci-dessous (surtout qu’on va vous mettre tellement l’émotion que vous allez vous retourner dans vos combishorts).
Pour étrenner cette nouvelle année 2013, et aussi pour surmonter le marasme ambiant de cette fin du monde qui fut le fail de l’année passée il faut le reconnaître, le BAT 1 a affronté l’adversité et joué ses deux premières rencontres de galactic champions league ce dimanche 6 janvier.
Avec un planning envié de tous, c’est dans la fraicheur (et sans galette, bien que ce soit la journée nationale) mais dans la bonne humeur que la nouvelle équipe dream team s’est retrouvée, dès potron-minet dans un gymnase parisien. (le Gymnase des Pyrennées, rue des pyrennées, jusqu’ici, question adversité, on a vu pire).
Une fois enfilés les trajes de luz d’un blanc virginal, l’échauffement en plein air a pu commencer, énergiquement mené par Ophélie, sous l’œil amusé ébahi des passants du 20eme. C’est donc dans le feu des projecteurs et l’humidité de l’asphalte, que le BAT a vendu du rêve, a fait ses plus belles démonstrations de sumo, talons-fesses et lancers de balles. La prochaine fois, on fait passer une casquette pour remplir les caisses du club.
Après cette préparation olympique, c’est avec un sentiment d’invincibilité de concentration extrême que nous arrivons sur le terrain. Au programme : deux matchs à la suite, les Patriots et les Loups Garous. Au BAT, on est pour l’égalité, le softball pour tous ! (même ceux qui ont des biceps comme des cuissauds oui raph) : l’équipe est donc répartie en deux pour que chacun joue un match dans son entièreté.
C’est contre les Patriots que tout commence. Première manche assez solide, deux points passent en défense et rapidement les trois retraits arrivent. Une bonne attaque nous permet de prendre la tête de cette première manche. Le premier match est bien entamé, il suffit de continuer. Sauf que là, le temps devient long long long. Fautes dans tous les sens, pertes de repères, la manche dure tellement longtemps que l’on ne suit même plus le fil, un mort, deux morts ? Non, un seul, ça n’en finit pas. Et enfin, après sept passages de marbre, le BAT 1 voit enfin la fin. Malheureusement, le temps manque pour remonter en attaque, et seul un petit point pour l’honneur clôt un match perdu 5 – 10.
Après cette défaite, c’est une équipe toute neuve qui se présente devant les voraces Loup Garous. Les Loups-Garous sont craintifs, et préfèrent viser les mollets de nos joueurs, probablement par peur du homerun. Heureusement, nous on sait qu’au softball on peut taguer n’importe quelle partie du corps, n’est-ce pas Marine ? C’est dans une égalité parfaite que se déroule la première manche (2-2). En deuxième manche, après trois points, le troisième retrait se fait sur un superbe jeu première-deuxième base qui bloque complètement le vaillant joueur des Loups Garous (celui d’avant s’en était sorti sur la même action ; heureusement au BAT on apprend vite, et on nous la refait pas deux fois). Deux points en attaque, bases pleines, encore deux joueurs à passer au bâton. On y croit, on peut au moins aller chercher l’égalité. Mais en ce jour saint, les prières ne suffisent pas c’est finalement par une défaite sur le fil que se termine cette belle journée.
Alors c’est pas de l’émotion ça ? Eh oui, et c’est pas fini. La semaine prochaine on repart à l’aventure, avec notre bat et notre couteau.
Voilà, nous remercions bien sportivement nos supporters fans en délire qui ont bravé le froid et les maux de tête pour venir nous admirer, ainsi que notre assistant photo/ravitaillement, sans qui nous n’aurions jamais pu aussi bien perdre jouer.
A la semaine prochaine, les p’tites cailles.
La Team COMM’ de réserve. Ou la Team pas COMM’, mais presque
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