Le BAT s’embourgeoise !

Pour ce dernier week-end de novembre, le BAT s’en va pas t’en guerre mais à Bourges, pour le tournoi des Falcons. Après un réveil aux aurores et un trajet d’environ 3 heures (+ 50 minutes et 70 bornes si jamais vous ratez la sortie de Bourges sur l’A71) — c’est un BAT « on time » qui débarque à Bourges. 75 rpz ! Ah non, le BCF est là aussi.
Bourges est au sud de Paris, mais n’allez pas imaginer que les températures y soient plus douces, non, non, non… C’est avec seulement quelques degrés que le BAT commence à s’échauffer. Par contre il faut y aller fort quand même : on fait pas tomber les sweats comme ça, mais ça le fait.
Les Green & Gold donc au taquet pour leur premier match contre les Coyotes. L’attaque est un peu aidée par le pitching adverse, mais la défense est propre. Les matchs ne durant qu’une heure, il faut marquer des points rapidement. Le BAT, venu nombreux (13 joueurs !), doit faire tourner l’effectif régulièrement, pour la plus grande joie du scoreur. Un bon début de tournoi — premier match, première victoire (8-1).

Pour le match suivant, ce sera un clásico BAT/BCF. Nos amies orange et bleu (en pantalon SVP !) sont renforcées par quelques baseballeurs/softballeurs venus leur prêter main forte. Avouons, ce n’est déjà pas facile de jouer contre le BCF, si en plus elles rajoutent des garçons forts et musclés… Alors, la bonne nouvelle, c’est que les vert et jaune marquent 2 points (quand même ! en une heure !). La moins bonne par contre, c’est qu’ils en encaissent 11… Une défaite par 2-11 pour cette deuxième rencontre.

Les estomacs gargouillent suite à ces efforts intenses — c’est que le petit déj’ de 5h est loin car il est déjà 15h ! Heureusement, le tournoi des Falcons est en « pension complète » et 2 belles parts de pizza attendent les joueurs. Bon, Cha’ a droit à 2 pommes et des barres de céréales… Promis, la prochaine fois on précise qu’il y a dans nos rangs des personnes soucieuses du bien-être animal, qui ne vivent que de salade et de pommes (avec ou sans gluten quand même).

Le BAT enchaîne contre les Grey Jays. Un match serré, les Green & Gold mènent 2-0 dès le début mais luttent pour conserver et conforter leur petite avance. La faute à des bâtons parisiens restés muets. Les adversaires en revanche ont la niak (niak niak) et ne font qu’augmenter la pression. Comme un peu trop souvent, le BAT craque en dernière manche et concède 4 points. Game over, sur un 4-2.
 
C’est maintenant l’heure d’affronter la Justice League les Cosmoballs. Captain America est à la plaque, tout va bien. Tant qu’il ne lance pas son bouclier. Votre envoyée spéciale a oublié les différentes positions mais les G&G luttent contre Batman, Superman, Deadpool, Spiderman et consorts. Ça ne rigole pas au tournoi de Bourges ! Un match qui semble particulièrement long (malgré 1 heure de jeu, soit 4 manches). Le BAT n’est pas aussi solide que les super-héros qu’il affronte. Il donne tout, mais que voulez-vous faire quand Superman relance un boulet de canon en première ? Vous seriez retiré même s’il le faisait depuis Krypton ! Après 2 manches passées à 10-0, le BAT décide de changer de tactique et de sortir sa carte joker. Eh oui, nous aussi nous avons des « comics » dans la bande ! Mesdames et messieurs, voici… les débuts d’une nouvelle pitch du BAT ! Alors, elle ne va pas révolutionner le monde du pitching tout de suite, mais avec un peu de temps et d’habitude… ! La Justice League inscrit malgré tout encore 5 points et le combat s’achève sur un 15-0. Ce n’est pas grave, le BAT est là pour jouer et faire jouer ses rookies !
Heureusement, les garçons ont prévu un petit team-building (façon garçons, donc) pour réconforter l’équipe : tout le monde se retrouve à 20h à la cafet’ (sans Hélène ni les garçons) pour un repas selfique. Laser game ? Les G&G, un peu rouillés, préfèrent un bon petit bar dans le centre de Bourges. Avec un match France-Japon en prime. Une trouvaille de bar à retenir pour l’année prochaine, ou « Comment Mourir De Soif Dans l’Indifférence Totale Au Fond Du Bar à 13 Pour 8 Places Sans Que Personne Ne S’en Rende Compte ».
Le BAT apprend dans la soirée son classement : troisième de la poule. Différence de points encaissés, blablabla, statistiques, blablabla, calculs savants, blablabla… Donc playball du lendemain à… 10h ! Yes, grasse mat’ jusqu’à 8h ! Voilà pour la bonne nouvelle. Sauf que c’est contre les Webs et Bobo ex-BAT.
 
Dimanche matin — 8h – petit dej’ – échauffement dehors. Mais euh… il fait 1 degré, coach ! Et hop, victoire du jour : le droit de s’échauffer à l’intérieur !
Le BAT commence son match en attaque et rentre 4 points. Et paf ! Bon, ça ne fait pas rire la première base des Webs, qui prend la plaque (il se murmure qu’elle a vu la secret weapon du BAT s’échauffer au pitching et qu’elle tremble). Le match est relancé avec ce changement de pitching… Le BAT ne marque plus de points de la rencontre. Les Webs, mis en difficulté par le pitch secret weapon du BAT, inscrivent quant à eux seulement 10 petits points. À noter quand même, une manche sans point pour les Webs avec 3 vrais retraits (1 K et un double jeu par Macha toute seule !).

BAT Bourges 26.11.17

Voilà le BAT éliminé des phases finales, mais il reste encore deux matchs à jouer. Le premier, contre les Angels… Imaginez un shortstop placé quasiment au niveau du champ centre, nous l’appellerons le « champstop » — et le reste de l’infield avec des gros bras… Stratégie ? Soit lober le champstop, soit prier pour une erreur de la première ou de relance. Le BAT, contrairement à la croyance populaire, est tout à fait capable de lober ce champstop, et le fait donc brillamment ! Un peu de construction ensuite (vol/bunt/K) et voilà un premier point qui rentre. Certes, les adversaires en ont mis 6 entre temps, mais il y a de quoi être fier de ce point. Le match s’arrête là et les G&G rencontreront de nouveau les Coyotes pour la septième place.

Le BAT, qui aime se faire peur, ne rentre que 1 ou 2 points dans la première manche. La défense des Coyotes est plus en place que lors du match de la veille. Grâce à une défense batienne solide, aucun point adverse ne passe sur les deux premières manches. Troisième manche, les Coyotes marquent 4 points, le score est maintenant de 6-4 pour le BAT. Il ne reste qu’une manche et il faut conserver ces 2 points d’avance (ou en marquer plus)… Go pour la première option, « conserver nos points d’avance ». On verra une autre fois pour en mettre plus.
La dernière manche commence de la pire des façons, coureurs en 1 et 2, pas de retrait. Gloups, le BAT se doit de rester concentré. Le banc hurle pour aider sa défense. Balle lancée, balle frappée en pop dans l’infield, rattrapée de volée au ras du sol par notre pitch… pas d’IF appelé, dans le doute notre pitch relance en 1. Là, seul le banc voit l’arbitre annoncer un deuxième retrait et comprend que le retrait sur rattrapée de volée avait bien été pris en compte. La première base relance tranquillement à son pitch, c’est alors que le banc hurle tout ce qu’il peut et demande au pitch de relancer en 2 (aucun des joueurs sur base n’est revenu taguer). L’arbitre au milieu de l’infield attend. La défense ne comprend pas ce qu’il se passe, les joueurs sur base non plus… et le banc BAT de hurler « En 2, en 2, en deuuux, renvoie la balle en deuuuuuhhhhhh !! ».
Prêts pour le clou du spectacle ? C’est le moment de l’autofeinte de la deuxième base qui tombe au sol ; le shortstop se dit alors « ok, je vais en 2 mais quoi ? » ; le pitch relance enfin en 2 ; et l’arbitre annonce pour finir le troisième retrait ! Le BAT termine ce tournoi par un triple play, long d’au moins 2 minutes… mais triple play quand même !

Le mot de la fin : super tournoi, super organisation, super fun, on reviendra !

Reportage by JT.

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