(et c’est pas une blague… bah voui, on vous laisse digérer celle du dimanche ya 2 semaines)
Ce Dimanche, on était Ok, on était In, on était carrément BATNMLY !
Arrivés des 3 horizons en voiture présidentielle – lunettes de soleil pour certains, en hot magenta-avec-les-essuie-glace-encore-en-place pour d’autres, après avoir visité l’arrière pays de la campagne de Dreux tout en révisant les connaissances acquises au salon de l’Agriculture (les moutons disproportionnés, les cochons en baskets à ne pas confondre avec les porcs qui sont plus petits, les biquettes qui ressemblent un peu aux chèvres), c’est dans le cadre bucolique et pastoral de la campagne dans une riche région agricole céréalière d’Eure-et-Loire que le BAT-N-MLY allait tenter d’oublier qu’il loupait le marathon de paris, les simples de la Coupe Davis et Michel Druker.
Le BAT-N-MLY, en mode semi – camouflage (dans une région profonde du Vietnam, il existe une petite forêt où le BAT-N-MLY passerait large… bref bref reprenons), Le BAT-N-MLY arborait fièrement son plus beau vert pour affronter les terribles Bandits de Nogent, les farouches saviniens (qui, soit dit en passant, malgré le vieillissement de leurs infrastructures, restent reliés aux grands pôles urbains et économiques de la région (un peu de géo-économie dans ce monde de Bruts, même si on n’est pas tout à fait persuadées que ça intéresse tout le monde), et les non moins redoutables PUCistes, dans le cadre du bas de tableau final du championnat du monde international d’île de france.
Premier match contre les bandits qui nous ont bien volé le réveil ; comme d’habitude il n’est peut-être pas 6h34 mais c’est pas vraiment youpi matin non plus, il faut bien se l’avouer. Bref, on connait plus trop le score, mais on sait qu’on a fait un peu des bêtises et que c’était pas la panacée au bâton.
M’enfin, comme aurait envie de dire l’autre, il ya des fois, il vaut mieux savoir perdre… pour mieux rebondir bien sûr !
Pas le temps de souffler qu’on enchaine tout de suite contre les PUCistes ; décollage réussie pour la mèche qu’on a un peu tous devant les yeux en début de journée, et tout de suite, tout de suite, la différence se fait sentir : la défense est au poil et la pitcheuse tellement rapide que les joueurs adverses n’ont même pas le temps d’éviter les balles qui leur arrivent dessus. Notons quand même, fait important, qu’il y en a même qui courent vachement vite sur base (oui, oui, nous non plus on n’aurait jamais pensé écrire ça un jour sur le blog du BAT… bon, pour être honnête, c’est plus une joueuse de MLY, meuh…).
Petite pause casse-croûte-qu’on-l’attendait-depuis-ce-matin-10h30, on mange équilibré avec Ronald, on refait microcosmos tout le monde dans l’herbe, ça bronze, ça papote, ça se la pète en lunette de soleil, bref, on est à deux doigts d’oublier Michel.
Et c’est parti pour un dernier match au sommet, tout le monde se lâche et se détend, on fait des tours de line-up au bâton (mention spéciale pour une Playa particulièrement en forme et qui nous tape des double), Dieu esquisse même un rictus (sisi pour de vrai, il paraitrait même qu’on l’aurait pas trop entendu râler).
Et puis on finit cette dernière journée de championnat indoor d’humeur taquine, certains volent des chaussures, d’autres empruntent les papiers de la voiture de ministre, les derniers commencent à en avoir ras le bol de devoir rabaisser leur essuies-glaces… ; un dernier regard sur la belle cathédrale (pour tous ceux qui n’avaient toujours pas compris où on était… c’pas grave, chacun son rythme) et on file prendre les bouchons du périphérique parisien.
Enfin, on peut dire quand même haut et fort qu’on est deuxième du bas du tableau, mais deuxième quand même… D’ailleurs, ça se fête, non ?
On terminera juste par un grand merci pour les bouts de fromage qui ont donné à nos sandwichs une saveur toute particulière, pour le beau (et le moins beau un peu des fois) jeu qu’on a créé tous ensemble, pour tous les sourires et les fou rires de la journée dominicale (et pour nous avoir fourni une bonne excuse pour louper les déjeuners familiaux du même jour), pour nous avoir supporté dimanche après dimanche, pour avoir partagé des verres de jus de fraise de temps à autre (et d’autres boissons pétillantes dont on taira le nom), et d’une façon générale, pour cette belle aventure. Merci à Noisy, merci à Mantes La Jolie, merci aux arbitres, merci aux scoreuses, merci aux organisateurs, logisticiens, conducteurs (mais pas merci au GPS). Normalement, là, tout le monde pleure…
Maintenant, finis les gymnases chauffés, les pieds au sec et les coupes vents qui servent à rien… Place à ce si beau terrain de Mortemart, le temps frais du mois de mars, les spikes encore humides du match dernier, les sacs poubelles pour protéger de la pluie, la nature et la balle dure (pour les filles), la capacité d’accueil de nos millards de supporters, les salades de pâtes sans oignons. Vivement les rendez vous à 9h à Vincennes et les échauffements dans la brume…!
Toujours BAT, toujours IN et à moitié Hockey,
mais 100% reporter’s of the extreeeme
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